FORMATION-SST-INITIALE-STRASBOURG-COLMAR-MULHOUSE

Formation SST Initiale 

Public concerné et pré-requis

Toute personne motivée par l’évolution de son entreprise. Aucun pré-requis.

La formation SST s’adresse à un groupe de 4 à 10 personnes (si le groupe compte plus de 10 personnes, la durée de la formation est majorée d’1 heure par participant supplémentaire ; et à partir de 15 participants, la session est dédoublée et 2 formateurs sont nécessaires)

Objectifs de la formation initiale SST

Face à une situation d’accident, le Sauveteur Secouriste du Travail doit être capable de :

  • Situer le sauvetage secourisme du travail dans la santé et la sécurité du travail,
  • Protéger,
  • De Protéger à Prévenir,
  • Examiner,
  • Faire alerter ou alerter,
  • De faire alerter à Informer,
  • Secourir,
  • Utiliser le défibrillateur (DSA ou DAE) avec un maximum de réactivité et un maximum d’aisance,

Durée

  • 12 heures. Pour le traitement des risques spécifiques, ajout d’un bloc horaire selon les recommandations du médecin du travail. Le respect du référentiel impose un minimum de 12 heures de face à face pédagogique.
  • Recyclages suivants : 7 heures dans les 24 mois.

Lieu de la formation

Sur le site de l’entreprise ou en inter-entreprises dans nos locaux de Hoerdt (Strasbourg-Nord, 67) ou Bennwihr-Gare (Colmar, 68).

Moyens pédagogiques

La formation est essentiellement pratique, les explications du programme sont données pendant et à l’occasion de l’apprentissage des gestes.

Tout le matériel nécessaire pour cette formation est mis à disposition par le formateur : mannequin, couverture, accessoires, défibrillateur (DSA ou DAE), …

Évaluation – Finalité

Les critères d’évaluation utilisés pour cette validation sont ceux définis par l’INRS, dans le référentiel de formation des Sauveteurs Secouristes du Travail.
Un certificat de Sauveteur Secouriste du Travail sera délivré au candidat qui a participé activement à l’ensemble de la formation et fait l’objet d’une évaluation favorable de la part du ou des formateurs. (Le candidat n’ayant pas obtenu une évaluation favorable, se verra délivrer une attestation de suivi de formation).
A l’issue de la session, un procès-verbal est dressé et retourné à la CARSAT Alsace.

Programme de la formation

1. Le sauvetage-secourisme du travail (SST)

  • Qu’est-ce qu’un Sauveteur, Secouriste du Travail (SST)
  • Rôle du SST dans l’entreprise et en dehors de l’entreprise
  • Faire le point sur les principaux accidents du travail
  • Comprendre l’intérêt de la prévention des risques professionnels
  • Maîtriser les articulations entre son action et celles des autres acteurs de la prévention en entreprise

La méthode de recherche des risques persistants et celle d’examen rapide d’une victime seront reprises au cours de chaque séance pratique.

2. Protéger

  • Formation générale à la prévention :
    • Le mécanisme de l’accident :
      • Appréhender les concepts de danger / phénomène dangereux
      • Situation dangereuse
      • Événement dangereux
      • Dommage
      • Risque
      • Connaître les principes de base de la prévention
  • Rendre le SST capable de « Protéger » en utilisant les notions développées dans la législation actuelle relative à l’évaluation des risques (code du travail)
  • Supprimer ou isoler les risques persistants
  • Cas particulier de protection des populations en cas d’alerte : la sirène

3. De protéger à prévenir

Cette séquence met en évidence la similitude des compétences attendues, aussi bien en matière de « protection » (intervention sur une situation d’accident du travail) qu’en matière de « prévention » des accidents du travail ou des maladies professionnelles (intervention sur situation de travail), de la part des SST.

Elle doit permettre la translation de la formation à l’action « protéger » vers l’action « prévenir ». La mise en application de cette démarche est continue tout au long de la formation et plus particulièrement dans l’exploitation des situations d’accident simulé.

Face à une situation de travail, le sauveteur secouriste du travail doit être capable de :

  • Repérer des dangers dans une situation de travail.
  • Observer l’environnement et identifier les dangers supposés dans la situation de travail concernée.
  • Repérer les personnes qui pourraient être exposées aux dangers identifiés.
  • Imaginer, à partir de ces observations; les circonstances dans lesquelles pourraient se concrétiser des blessures ou des atteintes à la santé liées aux dangers identifiés.
  • Supprimer ou isoler des dangers, dans la limite de son champ de compétence, de son autonomie et dans le respect de l’organisation de l’entreprise et des procédures spécifiques fixées en matière de prévention.
  • Définir les actions de prévention ou de protection à réaliser permettant la suppression éventuelle du (des) danger(s) identifié(s).
  • Mettre en œuvre les actions de prévention ou de protection définies précédemment.

4. Examiner

Face à une situation d’accident du travail, le SST doit être capable de :

  • Examiner la(les) victime(s) avant et pour la mise en œuvre de l’action choisie en vue du résultat à obtenir
    • Reconnaître, suivant un ordre déterminé, la présence d’un ou plusieurs des signes indiquant que la vie de la victime est menacée :
    • Est-ce que la victime :
      • Saigne abondamment ? S’étouffe ? Répond aux questions et se plaint ? Respire ?
  • Associer au(x) signe(s) décelé(s) le(s) résultat(s) à atteindre.
  • Dans le cas où il y a manifestation de plusieurs signes, définir l’ordre de priorité des résultats à atteindre.

5. Faire alerter ou alerter

En fonction de l’organisation des secours dans l’entreprise :

  • Définir les différents éléments du message d’alerte qui permettront aux secours appelés d’organiser leur intervention
  • Identifier, en fonction de l’organisation de l’entreprise, qui alerter et dans quel ordre.
  • Choisir, parmi les personnes présentes et selon des critères prédéfinis, celle qui est la plus apte pour déclencher l’alerte.
  • Définir en fonction de la présence ou non de témoin et de l’état de la victime, le moment le plus opportun pour transmettre le message d’alerte.
  • Donner à la personne choisie les consignes et les informations pertinentes pour assurer une transmission efficace du message d’alerte.

Organiser l’accès des secours sur les lieux de l’accident, le plus près possible de la victime.

6. De faire alerter à informer

Cette séquence doit permettre le glissement de la formation à l’action « FAIRE ALERTER » vers l’action « INFORMER ».

La mise en application de cette démarche est continue tout au long de la formation et plus particulièrement dans l’exploitation des mises en situation d’accident simulé.

Face à une situation de travail, le sauveteur secouriste du travail doit être capable de :

  • Rendre compte sur les dangers identifiés (ou sur les situations dangereuses repérées) et sur les actions éventuellement mises en œuvre à son responsable hiérarchique et/ou le(s) personne(s) chargée(s) de prévention dans l’entreprise.

7. Secourir

La victime saigne abondamment :

  • Comprimer l’origine du saignement.

Cas particuliers :

  • La victime présente une plaie qui saigne avec corps étranger
  • La victime présente un saignement de nez
  • La victime vomit ou crache du sang
  • Autres saignements

b) La victime s’étouffe :

  • La désobstruction des voies aériennes chez l’adulte et l’enfant
  • La désobstruction des voies aériennes chez le nourrisson
  • L’obstruction partielle des voies aériennes

c) La victime répond, se plaint de sensations pénibles et/ou présente des signes anormaux :

  • Mettre au repos
  • Reconnaître, apprécier et transmettre à un médecin les signes d’un malaise

d) La victime répond, elle se plaint de brûlures :

  • Brûlures thermiques : arroser pour éteindre et refroidir
  • Brûlures chimiques : arroser abondamment pour rincer

Cas particuliers :

  • La brûlure électrique
  • La brûlure interne par inhalation ou ingestion de produit corrosif ou irritant

e) La victime répond, elle se plaint d’une douleur qui empêche certains mouvements :

  • Quels que soient les signes, agir comme s’il y avait fracture :
  • dos, cou, tête : éviter de déplacer et maintenir la tête
  • membres : éviter de déplacer et respecter les déformations éventuelles

f) La victime répond, elle se plaint d’une plaie qui ne saigne pas abondamment :

  • Plaie grave de l’abdomen : position d’attente à plat dos, jambes surélevées
  • Plaie grave du thorax : position d’attente demi-assise
  • Sectionnement de membre : conditionner le segment de membre
  • Plaie à l’œil : position d’attente à plat dos, tête calée
  • Plaies simples : nettoyer la plaie

g) La victime ne répond pas, elle respire :

  • Libération des voies aériennes
  • Mise sur le côté, tête basse (PLS)

h) La victime ne répond pas, elle ne respire pas :

  • Réanimation cardio-pulmonaire et utilisation du défibrillateur automatisé externe (DAE) chez une victime de plus de 8 ans
  • Réanimation cardio-pulmonaire et utilisation du défibrillateur automatisé externe (DAE) chez une victime de moins de 8 ans

Utilisation du défibrillateur (DSA : Défibrillateur Semi-Automatique ou DAE : Défibrillateur Automatisé Externe)

Partie théorique :

  • La défibrillation « semi-automatique » ou « automatisée externe » (historique)
  • L’arrêt cardio-respiratoire
  • La chaîne de suivie
  • La réanimation cardio-respiratoire
  • Le défibrillateur

Partie pratique :

  • Procédure opérationnelle d’utilisation du DSA ou du DAE
  • Conditions d’utilisation (sécurité)
  • Recueil et transmissions de données
  • Cas concrets

Au cours de chaque séance pratique, les méthodes d’examen et la justification des gestes enseignés, seront rappelées.

8. Risques spécifiques

On appelle risque spécifique, tout risque qui nécessite, de la part du SST, une conduite à tenir complémentaire ou différente de celle enseignée dans sa formation de base. L’avis du médecin du travail dans ce domaine est particulièrement important.

Risques spécifiques : par exemple : désamiantage, hyperbarie, acide fluorhydrique, acide cyanhydrique, …

Conduites particulières à tenir : par exemple : pose du garrot sur un chantier de désamiantage, oxygénothérapie, antidote en accompagnement, utilisation de techniques d’intervention et de matériels spécifiques.